Mon expérience sur marathon

Sans être un expert ni un champion sur cette distance mythique de 42.195 km, j'ai néanmoins déjà couru 3 marathons au cours de ces dernières années, tous à Paris.

Paris 2005

Alors que jusqu'ici je n'avais couru que des courses d'une distance maximale de 21,1 km (semi-marathon), j'ai décidé qu'il était temps de franchir une étape. Une fois l'inscription faite, l'entraînement a été sérieux avec un objectif à la fois correct et atteignable au vu de mes performances sur semi : faire la distance en 3h30.
Petit point particulier de cette première participation : j'étais à cette époque en école supérieure (ESC Brest) et j'ai monté un projet de course en groupe.  Je n'ai pas réussi à motiver beaucoup de monde mais cela m'a montré ce qui m'avait manqué pour susciter quelques "vocations". On en reparlera
Bilan de la course : super première expérience, temps final en 3h30 (génial) et des souvenirs mémorables. Autant dire que ce premier marathon n'allait devenir le dernier ...

Paris 2007

Après un break d'un an, je me suis remis en tête de courir à nouveau le marathon de Paris. Désormais en club de course à pieds (version amateur, et plus si affinité), j'ai trouvé des partenaires d'entrainement pour maintenir la motivation en temps utiles.
Le jour de la course, la chaleur a été un facteur particulièrement pénalisant et les performances ont été perturbées. On retiendra que pour le ravitaillement des 35 km, seule une bouteille de 25 cl était offerte aux coureurs par manque d'eau pour les participants (à 80 euros l'inscription, c'est un vrai scandale) et donc le final a été tendu avec une montée des crampes lente mais certaines.

Bilan de la course : en progrès avec 3h28, une meilleure gestion de l'effort mais des conditions particulières qui ont dégradé le résultat. Dommage, j'étais prêt.

Paris 2008

Toujours en club, inscrit avec un partenaire d'un niveau équivalent, l'entraînement a été sérieux mais difficile du fait d'un boulot prenant. Les préparations tôt le matin et le week end ont été les plus profitables car le reste étaient un peu trop espacé.
La course à deux est sympa (une nouvelle expérience) et nous avons géré à la lettre notre objectif de temps.
Bilan : amélioration du chrono avec 3h26.
On notera que ce jour particulier est dédié à mon grand père. Je suis parti le rejoindre immédiatement à la fin de la course sur son lit d’hôpital. Ce sera en fait pour lui dire un dernier au revoir car il nous quittera 2 heures plus tard. Je lui dédierai chacun de mes prochains marathons.