Le précédent article (
ici) publié sur ce que je pense être un incontournable de l'équipement du coureur, qui plus est marathonien, présentait les chaussures.
En effet, le confort instantané, la préservation de son patrimoine santé (cheville, genou, dos...), et pourquoi pas la performance, passent par l'acquisition de modèle adapté et performant.
Tout çà est maintenant acquis.
Il faut pourtant admettre que les efforts produits pour trouver le bon modèle qui va nous supporter pendant des km d'entraînement, puis le jour J du marathon, ne doivent pas être anéantis par un choix à la va-vite de son complément naturel : la paire de chaussettes.
Je dirai même que, là où souvent on les dissocie dans les choix, il faudrait au contraire les rassembler et parler de couple chaussures/chaussettes.
A moins de courir pied nu, mais sur marathon, je ne me souviens pas avoir vu de coureur le faire et je ne pense pas que ce soit recommandé compte tenu de ce qui va suivre.
Que se passe-t-il lorsque nous courons ? A l'image de tout notre corps, la température s'élève au niveau des pieds. Ces derniers transpirent pour nous aider à réguler cette température et la chaussure se fait le relais de la chaussette pour évacuer cette chaleur/transpiration.
En espérant que la chaussure soit bien adaptée, le pied ne bouge (presque) pas mais il y a tout de même des frottements (et évidemment, si les mouvements du pied dans la chaussure sont importants, ces frottements le sont tout autant). L’échauffement naturel du pied est alors accéléré. Tôt ou tard, il y a donc risque de voir apparaître des rougeurs et des ampoules.
Et là, c'est une autre course qui commence. L'esprit va se focaliser sur cette "mauvaise" sensation. De l’énergie sera perdue bêtement et il faudra lutter encore plus pour finir le marathon. Et je ne parle pas des douleurs ... pendant le reste de la course et
après la course.
Donc essayons de ne pas en arriver là !
Je ne détaillerai pas aujourd'hui les compléments de préparation des pieds (crème de type NOK, protection de type COMPEED, et vous pouvez aussi voir les produits décathlon souvent moins chers... mais je vous donne des liens pour aller jeter un œil sur ce qui se fait
ici et
là. Et vous pouvez aussi voir les produits de la marque Décathlon souvent moins chers) pour ne vous parler que de chaussettes.
Pour de (très) courtes distances, il est possible de faire illusion avec des chaussettes bas de gamme (la fameuse chaussette de tennis à deux bandes, en vente par paquet de 10 en supermarché). Du fait d'une matière bon marché et de l'absence de maintien, elles n'empêcheront pas cette fragilisation du pied mais la durée de l'effort étant réduite, vous ne vous en rendrez pas nécessairement compte. Pourtant, en allongeant la distance, vous allez vite regretter le manque d'investissement. Donc, c'est à oublier dans le caddie ...
Pour comprendre les qualités Zessentielles d'une bonne paire de chaussettes, il faut reprendre les problèmes potentiels du pied un à un et chercher à les réduire.
1/ la température et la transpiration : le choix de la matière est indispensable (exemple de la Decathlon RUN 900 : 65% polyamide , 32% fluorofibre, 3% élasthanne). Des bouclettes pour évacuer seront aussi les bienvenues
2/ les frottements : un bon maintien s'impose pour que la chaussette reste en place (idéalement, une différenciation des chaussettes droite et gauche renforcera le bon positionnement sur le pied : la RUN 900 le fait évidemment) . Des renforts
par zone sont utiles.
Ceci nous donne un produit du type :
Comparée à la "deux bandes", on sent bien qu'on est sur une autre planète.
Avec un modèle de ce type, que l'on peut trouver un peut partout (personnellement, j'ai des modèles Décathlon RUN 900, vous vous en doutiez, pour la course et des RUN 800 pour le quotidien), le pied est préservé (rappel : ceci n'est vrai que si la chaussure est adaptée).
Pour terminer, je complèterai avec la version chaussette haute qui, en plus des avantages précités, ajoute une touche de "réduction de la fatigue" par compression le mollet)
J'ai fait un marathon avec ce type de chaussettes et je dois dire que j'ai trouvé çà intéressant. On se sent un peu serré (c'est aussi le principe) mais on s'y fait vite et au final, sans en avoir la certitude, on espère qu'elles ont bien contribué à notre performance du jour.
Je pense que le prochain marathon, je les utiliserai à nouveau.
Voilà, ce sera tout pour ce nouvel article des Zessentiels. A suivre, la montre GPS/cardio puis le logiciel de suivi d'entraînement.
Aujourd'hui, c'est le grand retour de la chaleur : 35 °C l'après midi, pas un filet d'air.
Alors que le début de semaine semblait présager d'une bonne dynamique, un mardi au Bourget (7 heures de bouchon aller et retour) et un mercredi de travail acharné ont eu raison de mes bonnes dispositions.
Et puis, il y a eu une opportunité samedi en fin d'après midi (environ 45 minutes et entre 8 et 9 km) et surtout une belle sortie VTT dimanche (environ 42 km, tiens une distance de marathon).
Hier, lundi, j'ai fait une sortie malgré la pluie et le vent.
Sortie d'1h25 aujourd'hui, avec quelques courageux du club (1h avec eux et 25 minutes seul).
Personnellement, j'utilise une Garmin Forerunner 405. C'est un bon modèle, même si je regrette le mode de fonctionnement tactile (pas toujours facile à manœuvrer) et le transfert de données par ondes plutôt que par câble USB.
J'utilisais le logiciel fourni avec ma montre mais j'ai découvert un autre produit plus abouti : Sporttracks.
Pour vous convaincre de la puissance du logiciel, voici un exemple de ce que vous pouvez trouver à l'écran : chaque icône cache des fonctions et l'analyse à posteriori devient facile et instructive. Je recommande ... mais bien sûr, n'hésitez pas à me faire découvrir mieux si cela existe.
Après une première semaine tranquille, il ne fallait pas trop tarder à reprendre le chemin de l'entraînement. Je suis donc sorti aujourd'hui pour un footing d'1h05 avec Matthieu, mon voisin.
Pour mémoire, je me suis fixé de faire, par semaine, 5 footings + au moins 2 séances de renforcement musculaire, et cela pendant 2 mois.
L'objectif de la semaine est presque atteint puisque je viens de faire une petite sortie d'1h15 à un rythme proche de 12 km/h (environ 14,6 km). 
Pour ne pas casser la dynamique, et après deux journées plutôt calme, je me suis efforcé de courir au minimum 1h à un bon rythme.
Les vendeurs sont parfois de bons conseillers, mais mieux vaut avoir déjà une idée de son besoin avant d'aller les solliciter. Pour se documenter, vous trouverez ici la différence entre pronateur et supinateur , ou mieux sur un site de vente en ligne un configurateur de modèle idéal.
On est aspiré par l'envie de faire un peu plus ou du moins un peu mieux (sans rechercher nécessairement la perf de champions que nous ne sommes pas). L'esprit de groupe se retrouve jusque dans les petites courses du dimanche où nous affichons toutes et tous nos maillots de club. C'est sympa et convivial.
Le club où je sévis depuis quelques années maintenant est le CLJV (club loisir VTT et jogging). Le lien vers le site est sur côté du blog. Un petit coup d’œil là-bas montrera que derrière cette petite structure se cache de réels passionnés, mordus de sport et déterminés à offrir une vitrine de haute qualité.
En cadeau pour mon 40ème anniversaire, j'ai reçu un sponsoring spécifique de la part de ma famille et de mes amis pour courir un marathon à l'étranger. Il faut dire qu'après trois marathons de Paris, une petite escapade sur un autre parcours s'imposait.
