vendredi 15 juillet 2011

Le 4 ème des Zessentiel : le porte-bidon(s)

Courir pendant plusieurs heures nécessite une préparation physique adaptée et une bonne aptitude à supporter l'effort. L'entrainement aura réalisé la plus grande partie du travail mais il restera l'essentiel : aller au bout de ce marathon.

L'alimentation aura été soignée et prise comme il faut (dernière prise environ 6 heures avant le départ) et, mis à part quelques gels ou compléments ultimes, il faudra ensuite gérer la boisson.

Tant qu'on ne court pas, c'est relativement simple. On peut aisément porter sa bouteille jusque dans la zone de départ, la boire régulièrement et la jeter quand le coup de pistolet aura été donné.
Ensuite, ce sera plus compliqué.

Les ravitaillements sont normalement espacés de 5 Km, soit toutes les 25 minutes dans mon cas puisque je cours à 12 km/h.
Or, il est recommandé de boire très régulièrement (la sensation de soif arrive quand le mal est fait ... alors autant boire peu mais souvent). La course va être longue et les ravitaillements un peu mouvementé. Autant ne pas se stresser et prendre un peu d'avance.


Pour cela, il est conseillé de prendre sur soi quelques petites bidons, voire un gros. Les modèles sont nombreux et par forcément très chers. On peut même optimiser le porte-bidons en veillant à prendre un modèle qui permettra aussi l'emport de gels (et petit plus : la clé de voiture, le téléphone, ... que sais-je, chacun voit selon ses besoins).
Je ne recommande pas le Camelbak car c'est un peu lourd et cela fait encore plus transpirer ... mais bon, pourquoi pas néanmoins car pour la peine, on part avec une sacrée quantité d'eau !



J'ai personnellement une version 4 bidons de chez Decath et je remplis au fur et à mesure les bidons vides aux ravitaillements. Ce n'est pas du temps perdu car je sais que je perdrai plus de temps à la fin si je n'ai pas assez bu.




Pour information, en 2006, alors que la chaleur était importante, les organisateurs du marathon de Paris n'avaient pas pris assez de bouteilles et après le 35ème km, nous n'avons eu droit qu'à une petite bouteille par personne. Ce fut à la fois une honte compte tenu du prestige et du prix de la course ... mais aussi une galère physique pour terminer. Et c'est à cette occasion que j'ai compris que je devais bien remplir mes bidons au fur et à mesure. On ne m'aura pas deux fois.

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