lundi 15 août 2011

Mes Zastuces : gestion des envies pressantes

Un des ennemis du marathonien est "le besoin pressant et incontournable" d'aller se soulager. Personne ou presque n'y échappe, pour la bonne et simple raison que lors des dernières heures, une grande quantité d'eau est absorbée et que le dernier repas spécifique remonte à environ 6heures ... Et comme le marathon va durer "un peu", il falloir à un moment gérer !

Il est évident que l'égalité homme femme ne s'appliquera jamais dans ce domaine car il est beaucoup plus facile pour le prétendu sexe fort de faire une pause. Désolé !

Néanmoins, pour les uns comme pour les autres, il faut s'y préparer : anticiper, planifier, optimiser.




Anticiper tout d'abord en prenant toutes (je dis bien toutes !) les occasions de se "détendre" avant le départ. Le plus évident est de faire la queue aux cabines généralement mises en place par les organisateurs. Il y a du monde mais peu importe. Ne stressez pas à l'idée de vous mettre tardivement dans les starting-blocks : vous avez (normalement sur un grand marathon) une puce au pied et peu importe que vous soyez devant ou non, le chrono ne démarrera pas tant que vous n'aurez pas franchi la ligne. Autant privilégier le confort et se soulager.






Pour les hommes, il y a également une solution bien connue des coureurs : la bouteille de lait. Ouverture large pour les stressés maladroits, contenance suffisante, opacité du contenant pour ne pas se taper la honte, facilement manipulable sous le poncho/sac poubelle du départ (discrétion !) ... Un must ! Je l'ai déjà expérimenté 2 fois et ce fut un vrai plus.





Mais tout ceci ne fonctionne que pour une "petite envie". Si c'est plus "grave" : la cabine s'impose !


Planifier et optimiser pendant la course un éventuel arrêt. Si vous connaissez le parcours, ce sera évidemment plus simple, sinon, prenez le temps de regarder un plan ... et sachez à peu près où se trouve les zones favorables (cabines WC sur le parcours, bois, ...). Cela enlèvera une partie du stress lorsque l'envie montera en flèche et que vous vous poserez la question : quand vais-je pouvoir m'arrêter ? Et là, à cogiter et à se rajouter une petite douleur, le marathon devient tout de suite plus dur.
Sur Paris, j'ai repéré mes premières pauses possibles et je fais en sorte de m'y arrêter quoi qu'il advienne car je sais que l'endroit est favorable ... alors que plus tard, ce ne le sera pas forcément. C'est du temps de gagner.
Au fait, prévoyez un ou deux mouchoirs dans votre tenue ou ceinture porte-bidons ... çà peut servir.

Pour la petite histoire, lors de mon premier marathon de Paris, j'étais en petite souffrance intestinale et je voyais mal comment m'en sortir en pleine ville sans les cabines. Puis le parcours s'est "verdi" avec des espaces plus propices à un arrêt. Sauf que beaucoup de monde s'y arrête aussi. Finalement, j'ai décidé de m'arrêter quelles que soient les conditions et ... j'ai partagé un bosquet avec une coureuse. Moment étrange de gêne et de soulagement en même temps. Mémorable !
Et la course a repris dans de bien meilleures conditions et j'ai fini en 3h30 comme prévu.
Atteindre ses objectifs tient parfois à pas grand chose...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire